Loi concernant les soins de fin de vie: Ottawa doit respecter la volonté du Québec d’aller de l’avant avec sa législation

Alors que la Loi concernant les soins de fin de vie doit entrer en vigueur au Québec le 10 décembre prochain, le chef par intérim du Bloc Québécois, Rhéal Fortin, est pour le moins surpris d’apprendre que la ministre fédérale de la Justice souhaite que le gouvernement québécois suspende l’application de sa loi.

« Le gouvernement du Québec n’a pas à suspendre l’entrée en vigueur de sa loi simplement parce que le fédéral n’est pas prêt à légiférer de son côté. Il y a six ans déjà que les partis présents à l’Assemblée nationale ont entamé une démarche non partisane, saluée par tous. À la suite d’un travail colossal et rigoureux, le gouvernement du Québec déposait en juin 2013 le projet de loi qui allait être adopté par l’Assemblée nationale. Il y a un consensus manifeste au Québec, tant parmi les élus que dans la population, et le gouvernement fédéral doit respecter cette volonté », a soutenu M. Fortin.

« La démarche du Québec inscrit la possibilité d’une aide médicale à mourir dans le continuum de soins pour les personnes en phase terminale. La loi québécoise repose sur des assises juridiques solides et s’inscrit dans ses compétences en santé. Le gouvernement récemment constitué à Ottawa a indiqué vouloir jeter de nouvelles bases pour mieux collaborer avec le Québec et les gouvernements provinciaux. L’occasion est belle de joindre les actes à la parole en ne laissant pas planer de menaces comme le recours aux dispositions du Code criminel », a ajouté le député de Montcalm et porte-parole du Bloc Québécois responsable de la santé, Luc Thériault.

« La Cour suprême a octroyé un an au gouvernement fédéral pour qu’il satisfasse à son jugement. Le gouvernement précédent s’est traîné les pieds et la campagne électorale fédérale a ralenti la démarche. Si Ottawa a besoin d’une prolongation pour se conformer et amorcer un débat sur cette question dans le reste du Canada, qu’il adresse sa demande à la Cour, mais le consensus québécois ne doit pas en faire les frais  », a conclu le député de Rivière-du-Nord et porte-parole du Bloc Québécois en matière d’affaires intergouvernementales, Rhéal Fortin.

Au Bloc Québécois, on travaille sans relâche afin d’atteindre notre objectif : un nouveau pays qui soit celui de notre nation française, accueillante, plus écologique, défendant l’égalité dans la diversité, donc l’État de droit et laïque.

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