Suppression de 200 emplois à Bell Helicopter: « Voici la conséquence directe de la gouvernance à courte vue du fédéral » – Simon Marcil

 

Mirabel, le 11 février 2016 – Le député de Mirabel, Simon Marcil, a appris avec un grand mécontentement la suppression de 200 emplois à l’usine de Bell Helicopter, à Mirabel, et presse le gouvernement fédéral de soutenir l’industrie aérospatiale québécoise comme il a encouragé d’autres secteurs économiques au Canada.

TVA Nouvelles rapportait ce matin que la direction de l’entreprise a rencontré les employés pour leur annoncer que 200 d’entre eux allaient perdre leur emploi, faute d’un nombre de commandes suffisant. Depuis 2014, l’entreprise a décidé de délocaliser une partie de sa production d’hélicoptères commerciaux vers les États-Unis, alors qu’elle était historiquement concentrée à Mirabel. Par conséquent, le carnet de commandes de l’usine québécoise a fondu.

« Bell Helicopter demeure un chef de file mondial dans la fabrication d’hélicoptères, alors que plus de la moitié des hélicoptères qui volent à travers la planète ont été produits par cette entreprise. Le fédéral doit contribuer à ce que Bell Helicopter, comme l’ensemble de l’industrie aérospatiale québécoise, conserve sa capacité à être compétitif sur le marché mondial. Le Québec compte pour près de 60 % des exportations de l’industrie aérospatiale canadienne. C’est simple, l’aéronautique est au Québec ce que l’automobile est à l’Ontario. Le gouvernement fédéral doit contribuer pareillement au développement de cette industrie de pointe où le Québec performe en se dotant d’une politique spécifique à ce secteur économique », a fait valoir M. Marcil.

« Au-delà des emplois directs et de qualité que des gens de chez nous occupent au sein de l’entreprise, ce sont des centaines de familles et tout le tissu social de la région qui bénéficient du succès mondial de Bell Helicopter. Je demande au fédéral de démontrer autant d’empressement à défendre ces familles et ces emplois qu’il en a démontré par le passé pour protéger les travailleurs de l’industrie automobile ontarienne », a conclu le porte-parole du Bloc Québécois en matière de ressources humaines, de développement des compétences et de développement social.

Au Bloc Québécois, on travaille sans relâche afin d’atteindre notre objectif : un nouveau pays qui soit celui de notre nation française, accueillante, plus écologique, défendant l’égalité dans la diversité, donc l’État de droit et laïque.

Un pays qui s’appellera Québec !
Pour nous appuyer, faites un don en cliquant ci-dessous :