Crise du lait diafiltré : Le laisser-faire libéral ruine nos producteurs

Mirabel, le 6 septembre 2016 – Dans le cadre de sa tournée nationale portant sur l’agriculture, le chef intérimaire du Bloc Québécois, Rhéal Fortin, s’est arrêté à Mirabel pour faire le point sur la crise du lait diafiltré en compagnie du député local et porte-parole bloquiste en agriculture, Simon Marcil, ainsi que du producteur laitier Réal Brière.

Administrateur syndical dans la MRC de Mirabel et lui-même fils d’un producteur laitier, Réal Brière a été de tous les combats dans la lutte aux importations de lait diafiltré. Mais les pertes financières majeures qu’il a subies en raison de l’inaction du fédéral dans le dossier ont eu raison de sa résilience : cet été sera son dernier dans la production laitière.

« Pendant que les libéraux dorment au gaz à Ottawa, nos producteurs se font saigner à blanc. Même les figures de proue de la communauté sont contraintes à l’abandon. Partout au Québec, des entreprises ferment pendant que le fédéral se met la tête dans le sable. La crise est grave et rien ne justifie qu’elle ne soit pas immédiatement réglée », a dénoncé Rhéal Fortin.

La crise du lait diafiltré n’est pas un événement isolé, mais bien un nouvel épisode dans un conflit commercial mené par des industries étrangères contre le système québécois de gestion de l’offre. Dans le but d’écouler leurs surplus de production, les producteurs laitiers étrangers développent de nouveaux produits à base de lait qui contournent la définition de produits laitiers au sens des accords commerciaux ou de la loi sur le tarif des douanes. En 2002, le stratagème en vigueur prenait la forme de bâtonnets de fromage. En 2003, il s’agissait d’huiles de beurre, puis en 2006, de concentrés de protéines laitières. Chaque fois, le gouvernement en place a agi pour colmater la brèche sous la pression du Bloc Québécois aux côtés des producteurs.

« Ça fait quinze ans que des entreprises étrangères trouvent de nouveaux tours de passe-passe pour venir faire du dumping de lait chez nous. Le fédéral doit leur barrer la route, comme ça s’est déjà fait par le passé. En refusant de se tenir debout, les libéraux se font carrément complices de la ruine de toute une industrie québécoise. Ensemble, nous poursuivrons la lutte jusqu’à ce que ce gouvernement fasse respecter les frontières qui, en principe, doivent protéger notre agriculture. Simple, mais combien loin de ses priorités!», a conclu le député de Mirabel.

Au Bloc Québécois, on travaille sans relâche afin d’atteindre notre objectif : un nouveau pays qui soit celui de notre nation française, accueillante, plus écologique, défendant l’égalité dans la diversité, donc l’État de droit et laïque.

Un pays qui s’appellera Québec !
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