Transports verts : Le Bloc veut des autobus scolaires électriques

Saint-Jérôme, le 16 septembre 2019 – Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois, et Rhéal Fortin, député de Rivière-du-Nord, ont proposé des incitatifs à l’achat d’autobus scolaires électriques lors d’une visite chez la Compagnie Électrique Lion, qui fabrique ces véhicules.

« Le virage vert, c’est payant pour le Québec. Nous sommes les seuls à produire des autobus scolaires électriques et nous allons nous organiser pour en vendre. En plus, ils coûtent moins cher à opérer pour l’État, et donc les contribuables, que les autobus au diesel. Avec des incitatifs fédéraux pour compenser le prix élevé à l’achat, se procurer des autobus électriques deviendra un choix profitable tant pour les transporteurs que pour les gouvernements, l’environnement et l’économie du Québec », a déclaré Yves-François Blanchet.

Deux entreprises au Canada fabriquent des autobus scolaires électriques : Lion, à Saint-Jérôme, et, depuis peu, Girardin, à Drummondville. Le transport scolaire est particulièrement propice à l’électrification en raison des horaires et fréquences qui permettent la recharge et des circuits d’autobus courts. L’autonomie des autobus scolaires électriques, pouvant atteindre 150 km, suffit pour couvrir plus de 90 % des circuits.

Remplacer 90 % des autobus au Québec entraînerait des réductions d’environ 2,37 millions de tonnes de gaz à effet de serre, l’équivalent de retirer 32 000 voitures à essence de la circulation. À l’échelle du Canada, ça représente le retrait de 100 000 voitures des routes.

Québec offre déjà des incitatifs généreux à l’achat d’autobus scolaires électriques, mais pas au point où c’est plus avantageux pour les transporteurs d’entamer leur virage vert, de telle sorte qu’il y en a seulement 70 en circulation au Québec. Ottawa doit faire sa part afin de rendre leur achat avantageux en :

  1. Permettant aux transporteurs d’emprunter à meilleur taux pour leurs investissements ;
  2. Assumant les frais d’intérêts sur ces emprunts pendant cinq ans.

Ces mesures, ajoutées aux incitatifs existants, permettraient aux transporteurs d’accélérer le remplacement de leur flotte d’autobus sans augmenter leur ratio d’endettement, tout en profitant d’une baisse d’impôt. Il serait donc plus intéressant de passer aux véhicules électriques que de rester au diesel.

Le Bloc vise que les autobus scolaires électriques représentent 50% des nouveaux achats d’ici 5 ans et 75% d’ici dix ans, contre moins de 1% actuellement. Il y a environ 8 000 autobus scolaires au Québec et 35 000 au Canada.

« Le Québec a une génération d’avance sur le Canada en technologies vertes, mais on n’en profite pas, parce qu’Ottawa continue d’investir son argent dans les énergies du passé plutôt que dans l’avenir. C’est scandaleux qu’un pionnier comme Lion fasse des affaires d’or avec la Californie, mais se retrouve avec un carnet de commandes trop mince au Québec et au Canada parce que le fédéral est en retard. Ottawa doit faire sa part pour la création de richesse au Québec, l’électrification des transports et pour qu’on paie moins cher pour le transport de nos jeunes », a conclu Rhéal Fortin.

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