Récupération d’avions : Faisons du Québec un leader mondial, presse le Bloc Québécois

Ottawa, le 8 novembre 2021 – Le porte-parole du Bloc Québécois en matière d’Aérospatiale, Simon-Pierre Savard Tremblay, et le député de Mirabel, Jean-Denis Garon, appuient sans réserve la demande de l’Association internationale des Machinistes et des Travailleurs et travailleuses de l’aérospatiale (AIMTA), voulant que le gouvernement fédéral et les acteurs de l’écosystème aérospatial québécois se mobilisent afin de faire du Québec un leader dans le domaine du recyclage d’avions.

Airbus a annoncé son intention d’accélérer le recyclage d’avions en créant des partenariats dans plusieurs régions du monde, une opportunité qu’Ottawa doit s’empresser de saisir, estime Simon-Pierre Savard-Tremblay. « Le Québec a l’expertise pour devenir l’un des principaux pôles nord-américains d’entreposage et de recyclage d’aéronefs; c’est ici que sont installées les deux seules entreprises canadiennes spécialisées dans ce domaine: Aérocycle et Dynajet. L’Amérique du Nord, avec les plus grands cimetières d’avions du globe, offre un marché à exploiter. Les impacts de la pandémie pousseront plusieurs compagnies aériennes à devancer le retrait de certains de leurs appareils. Cette exceptionnelle opportunité, à la fois économique et environnementale, se présente maintenant et Ottawa doit jouer son rôle. La première étape est de rassembler tous les protagonistes autour d’une même table », explique-t-il.

« Dans Mirabel, c’est unanime: il est grand temps qu’Ottawa adopte un plan d’avenir pour notre secteur aérospatial. Le dossier très prometteur du recyclage d’avions est l’occasion de mettre sur la carte notre précieuse grappe aérospatiale en liant des partenariats internationaux, et ainsi créer beaucoup de richesse tout en participant au virage vert. Nous détenons une expertise et un potentiel économique largement sous-exploités. Ottawa doit maintenant se montrer à la hauteur et passer à l’action! », presse Jean-Denis Garon.

Selon la firme spécialisée Cirium, plus de 21 600 avions commerciaux seraient définitivement retirés de la circulation d’ici 2039. De son côté, Airbus estime plutôt à 14 000 le nombre d’avions à recycler d’ici les 20 prochaines années.

« L’appel à l’action de Airbus et de l’AIMTA doit être entendu. Un partenariat avec Airbus pour l’entreposage et la récupération d’aéronefs au Québec aurait de nombreux avantages. En plus de développer l’expertise de nos travailleuses et travailleurs et de renforcer la synergie collaborative entre les différents acteurs du milieu, ce projet mettrait à profit le grand potentiel de valorisation des aéronefs en fin de vie plutôt que de les envoyer dans un cimetière américain. L’aluminium utilisé dans la construction est de très grande qualité. Plusieurs des pièces importantes peuvent être remises en état de vol, notamment le moteur, et se revendre des millions de dollars », souligne le porte-parole du Bloc Québécois en matière d’Aérospatiale.

L’élu bloquiste ajoute que le développement d’un tel centre d’entreposage et de recyclage au Québec s’inscrit parfaitement dans la nécessaire transition vers une économie verte, non seulement par la réutilisation de pièces d’occasion, mais également en évitant la contamination des sols par les fluides et les métaux toxiques des appareils lorsque ceux-ci sont entreposés non sécuritairement. « Les discussions doivent être engagées rapidement », conclut M. Savard-Tremblay.

Au Bloc Québécois, on travaille sans relâche afin d’atteindre notre objectif : un nouveau pays qui soit celui de notre nation française, accueillante, plus écologique, défendant l’égalité dans la diversité, donc l’État de droit et laïque.

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