Ottawa, le 15 mai 2024 – Réagissant à l’annonce du rachat et de la rénovation du pont de Québec, les députées du Bloc Québécois de la région de la Capitale-Nationale, Julie Vignola et Caroline Desbiens, se sont réjouies de la nouvelle longtemps attendue, tout en rappelant et reconnaissant les efforts fournis par les acteurs régionaux face à l’immobilisme libéral dans ce dossier qui perdure depuis huit années.

« Enfin! Après des années de demandes répétées des élus régionaux, de la population et du Bloc Québécois qui a porté sans relâche ce dossier à Ottawa, le gouvernement fédéral procède finalement au rachat du pont de Québec et à la rénovation que nous réclamions avec insistance. Le pont de Québec fait partie de notre patrimoine historique national. Lui rendre ses lettres de noblesse devra non seulement être bien fait, mais vite fait, alors que les libéraux ont délesté « notre premier lien » durant des années. Les gens de Québec ont assez attendu et peuvent aujourd’hui se féliciter des pressions continues qui portent maintenant fruit », a réagi Julie Vignola, députée de Beauport-Limoilou.

Le Bloc Québécois et une panoplie d’acteurs de la région de la Capitale-Nationale réclamaient depuis des années que le fédéral procède au rachat afin d’offrir une solution durable aux problèmes d’entretien. Les libéraux de Justin Trudeau ont fait trainer ce dossier durant des années, allant même jusqu’à tenter de refiler le plus gros de la facture au Québec, alors qu’ils avaient pourtant promis de « régler en six mois » le dossier du pont de Québec lors de la campagne électorale de 2015.

« Près de 10 ans après l’expiration de la promesse libérale, Ottawa se rend enfin à l’évidence et assumera sa responsabilité. Le pont de Québec est une artère vitale entre la rive sud et la rive nord du fleuve: il était grand temps qu’Ottawa s’active dans ce dossier! Nous réclamions aussi du fédéral qu’il s’attelle à rénover le pont de Québec, en plus d’effectuer les travaux de peinture et d’entretien du pont. Nous nous assurerons de maintenir la pression sur Ottawa pour que les travaux mènent à bon port. Ultimement, nous pensons aussi que l’infrastructure, véritable bijou d’ingénierie et valeur historique mondiale, doit être transférée au gouvernement du Québec dès la réfection totale effectuée », a conclu Caroline Desbiens, députée de Beauport—Côte-de-Beaupré—Île d’Orléans—Charlevoix.