Vote sur la destitution du député Drouin de la présidence de l’APF : L’intérêt libéral d’abord, l’intérêt libéral tout le temps

Ottawa, le 23 mai 2024 – Le Bloc Québécois déplore l’appui conféré par la section canadienne de l’Assemblée des parlementaires de la Francophonie (AFP) envers le président Francis Drouin. L’association, fortement noyautée par les députés libéraux cherchant à protéger l’un des leurs, n’a pas donné suite à la motion déposée par le Bloc Québécois visant à démettre monsieur Drouin de ses fonctions.

« Les propos injurieux de monsieur Drouin à l’encontre de chercheurs se portant à la défense du français ont abondamment été relayés dans les médias; il a aussi été dénoncé par l’Assemblée nationale du Québec. Il va de soi que son attitude est indigne de ce que la population est en droit d’attendre d’un élu, et a fortiori, de quelqu’un qui occupe une fonction de président d’une association aussi importante que l’APF. La plus haute des fonctions exige le plus haut niveau d’exemplarité, d’autant plus quand elle touche un enjeu aussi central et sensible que la francophonie », déplore René Villemure.

« Les libéraux, qui comptaient jusqu’à présent une vingtaine de membres sur les 88 que dénombrait la CAPF, se sont soudainement découvert une fervente passion pour la francophonie. Comme frappés d’une épiphanie, ils se sont mis à joindre notre association par dizaines, de sorte qu’en quelques jours, ils sont passés de 25 à 112 membres. Pour l’intérêt sincère en matière de langue, on repassera », ironise le député Villemure.

« Monsieur Drouin a eu des propos orduriers à l’égard de deux témoins du Comité sur les Langues officielles venus sonner l’alarme pour dire qu’au Québec, le français était menacé. Je pense que la preuve a été faite que monsieur Drouin devait quitter la présidence de l’Association des parlementaires de la Francophonie. Le Bloc Québécois a clairement demandé son départ; il n’a plus sa place comme président. En le soutenant dans les dernières semaines, les libéraux ont manqué de respect à tous les Québécois ainsi qu’à la francophonie, tout en prouvant que pour eux, les intérêts partisans sont au-dessus de l’intérêt de la langue française », conclut Mario Beaulieu, porte-parole du Bloc Québécois en matière de Langues officielles.

Au Bloc Québécois, on travaille sans relâche afin d’atteindre notre objectif : un nouveau pays qui soit celui de notre nation française, accueillante, plus écologique, défendant l’égalité dans la diversité, donc l’État de droit et laïque.

Un pays qui s’appellera Québec !
Pour nous appuyer, faites un don en cliquant ci-dessous :