Fermeture de zones de pêche au crabe Ottawa arrive en retard
Ottawa, le 28 mai 2024 – La porte-parole du Bloc Québécois en matière de Pêches et Océans, Caroline Desbiens, la députée d’Avignon—La Mitis—Matane—Matapédia, Kristina Michaud, et le député de Rimouski-Neigette—Témiscouata—Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, réitèrent au gouvernement libéral les propositions constructives pour la biodiversité marine que le Bloc a présentées en décembre 2022 afin de permettre une cohabitation sécuritaire entre les pêcheurs de homard et de crabe avec d’autres espèces, dont la baleine noire. Avec la récente annonce sur la fermeture de zones de pêche au crabe en Acadie, le Bloc Québécois constate qu’Ottawa se trouve encore en mode réaction et craint que les fermetures ne s’étendent éventuellement aux secteurs de la Haute-Gaspésie ou des Îles de la Madeleine.
« Encore une fois, Ottawa a manqué le bateau! Le Bloc Québécois, les gens de l’industrie et les experts lui ont pourtant offert sur un plateau d’argent des solutions efficaces pour agir. Malheureusement, le gouvernement et les deux ministres des pêches qui se sont succédé depuis n’en n’ont pas tenu compte : on a vu émerger récemment une véritable crise chez les pêcheurs des Maritimes alors qu’une fermeture de pêche à long terme a été envisagée suite au passage d’une baleine noire près des côtes du Nouveau-Brunswick. Dans le contexte où le même problème peut survenir au large des Îles de la Madeleine ou de la Haute-Gaspésie, le Bloc réitère l’importance de mettre en place immédiatement ses propositions élaborées en décembre 2022 », avise la députée Caroline Desbiens.
Ces propositions ont été élaborées à la suite d’une table des pêches initiée par le Bloc Québécois réunissant pêcheurs et scientifiques sur l’enjeu de la protection de la biodiversité marine dont la baleine noire et le maintien de l’économie des pêches. « La concertation pêcheurs, scientifiques et gestionnaires est la clé des efforts pour assurer la survie de l’économie des pêches et de nos espèces marines », précise Maxime Blanchette-Joncas. L’ensemble de ces propositions a été intégré dans un rapport déposé à la Chambre des communes qui fait suite à une étude subséquente en comité parlementaire, sur les baleines noires et les pêcheries canadiennes et québécoises.
« Ce gouvernement a manqué encore une fois une bonne occasion de profiter du travail de terrain du Bloc Québécois et de ce fait, on se trouve devant une situation plus que lamentable! J’invite la ministre à prendre acte de nos propositions ainsi que de celles du comité afin d’éviter qu’en cas de passage d’une baleine noire, une autre situation critique ne se reproduise et que les choses ne dégénèrent. Ça a déjà suffisamment miné le moral et la confiance de nos pêcheurs », conclut Kristina Michaud.
