Rivière-du-Loup, le 29 août 2016 – « Si on veut avoir une idée précise des défis auxquels font face les agriculteurs québécois, eh bien, il faut aller à leur rencontre », a déclaré le chef intérimaire du Bloc Québécois, Rhéal Fortin. Voilà ce qui est à l’origine de la tournée des régions du Québec qu’il a entreprise aujourd’hui au Bas-St-Laurent.

« On sait déjà que le Partenariat transpacifique a des effets directs sur la gestion de l’offre, on le voit avec la crise du lait diafiltré, on a constaté avec découragement les effets pervers de la bureaucratie de Services Canada qui a retardé l’arrivée de milliers de travailleurs agricoles au Québec pour la saison des récoltes, on voit les obstacles au développement de la relève agricole mais les solutions ne sont pas entre les mains des fonctionnaires d’Ottawa. Il faut écouter notre monde. Les agriculteurs ont des idées, des propositions et des demandes qui méritent d’être entendues. J’ai bien l’intention de les écouter », a poursuivi M. Fortin.

Le chef intérimaire du Bloc Québécois est d’avis que l’indépendance du Québec servirait notre agriculture. Un Québec indépendant ne se ferait pas imposer un pipeline, par exemple, qui traverserait le Québec de bout en bout en passant sur nos terres arables et dans nos sources d’eau potable. On pourrait développer des mesures efficaces en fonction de nos besoins spécifiques « C’est certain que si le Québec détenait tous les pouvoirs, ce serait plus simple pour nos agriculteurs, nos éleveurs, nos pêcheurs, mais ce n’est pas le cas. D’ici là, on va entendre les revendications du milieu agricole québécois et on va les porter à la Chambre des communes. De toute façon, il n’y aura pas de souveraineté sans souveraineté alimentaire », a conclu le chef intérimaire du Bloc Québécois.