300 mises à pied chez Paccar en raison des tarifs douaniers : Il y a urgence d’agir pour protéger nos industries et nos travailleurs
Ottawa, le 23 octobre 2025 – Réagissant à l’annonce de l’usine québécoise de camions lourds Paccar de Sainte-Thérèse de mettre à pied 300 de ses travailleurs en raison des tarifs douaniers américains, le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, presse le gouvernement fédéral de mettre urgemment en œuvre les mesures proposées par son parti pour soutenir les industries et PME québécoises durant la crise commerciale.
« C’est évident que si Paccar est contrainte de vendre les camions produits au Québec 25% plus cher, elle se retrouve catapultée hors de la zone de concurrence et c’est le même sort qui attend toute l’industrie automobile québécoise et canadienne. On comprend alors que les industries qui se trouveront dans une situation similaire risquent d’être tentées de relocaliser leurs activités, et les nombreux emplois bien payés qui y sont liés, aux États-Unis. C’est une situation dont les conséquences pourraient être lourdes pour l’économie québécoise. Chaque nouvelle mise à pied est un nouveau coup porté à notre économie et nos régions », avise Yves-François Blanchet.
« Cette crise, on l’a vue venir de loin : en novembre dernier, 250 employés de Paccar ont été mis à pied en raison du climat d’incertitude créé par la menace tarifaire qui s’est traduit par une baisse des ventes. Nous voyons maintenant se concrétiser les conséquences de la stratégie américaine; chaque nouvelle journée nous démontre à quel point la crise est grave et constitue une menace aux secteurs économiques propres au Québec, à nos industries et PME ainsi qu’aux milliers d’emplois qu’elles génèrent. Ce qui se passe ici chez Paccar en est un exemple probant. Je réitère que nous devrons nous assurer urgemment que les secteurs propres au Québec puissent être soutenus, au même titre que ceux de l’Ontario ou du pétrole de l’Ouest. Par ailleurs, la mise en place d’une subvention salariale pour permettre aux entreprises affectées par les tarifs de garder en poste leurs employés, comme nous le demandons depuis des mois, est une étape incontournable. Dans cette crise, ce n’est pas seulement notre économie qui est en danger, mais aussi les travailleurs : des Québécoises et Québécois qui travaillent dur et méritent qu’on ne les oublie pas », conclut le chef du Bloc Québécois.