Projet de loi bloquiste: À la défense du Québec
Ottawa, le 25 septembre 2025 – Le porte-parole du Bloc Québécois en matière de Laïcité, Valeurs québécoises et Vivre-ensemble, Martin Champoux, aux côtés du porte-parole en matière d’Affaires intergouvernementales, Mario Simard, et du député de Pierre-Boucher – Les Patriotes – Verchères, Xavier Barsalou-Duval, a présenté un nouveau projet de loi visant à exclure le Québec de la Loi sur le multiculturalisme canadien.
« Les Québécois forment une nation et détiennent tous les outils nécessaires à la définition de leur identité et à la protection de leurs valeurs communes, notamment en ce qui a trait à la protection de la langue française, à la séparation de l’État et de la religion et à l’égalité des sexes. Par conséquent, la Loi sur le multiculturalisme canadien n’a pas lieu de s’appliquer au Québec », explique Martin Champoux.
« Le Québec a son propre modèle de vivre-ensemble, qui est différent de celui préconisé par le Canada. Ici, on fait plus qu’accueillir les nouveaux arrivants, on leur offre notre langue commune, le français, et les valeurs d’égalité et de laïcité qui sont nôtres. Or, Ottawa semble éprouver des difficultés récurrentes à reconnaître et à respecter les choix des Québécoises et des Québécois. L’actualité récente nous en fournit une nouvelle preuve alors qu’en Cour suprême, le gouvernement libéral veut restreindre l’utilisation de la clause dérogatoire, limitant notre droit à la différence et notre droit d’être nous-mêmes. C’est totalement inacceptable! », dénonce Xavier Barsalou-Duval, parrain du projet de loi.
« La nation québécoise a toujours revendiqué le droit de décider pour elle-même. Le Québec est une société moderne, qui prône le partage de valeurs communes, le dialogue et l’inclusion au sein d’une même culture aux opinions diverses et pluralistes. Pour pleinement se réaliser au Québec, le partage de notre langue commune est essentiel, ainsi que de certains principes fondamentaux comme l’égalité homme-femme et la laïcité de l’État. Le multiculturalisme canadien, au contraire, n’implique aucun échange, aucun dialogue et nie même l’existence d’une société québécoise distincte. C’est pourquoi ce modèle ne doit plus s’appliquer chez nous et c’est ce que vise notre projet de loi », résume Mario Simard.