Train de passagers en Gaspésie : VIA Rail doit prendre ses responsabilités

Ottawa, le 10 octobre 2025 – Les députés de Gaspésie—Les Îles-de-la-Madeleine—Listuguj, Alexis Deschênes et de Rimouski—La Matapédia, Maxime Blanchette-Joncas, le porte-parole en matière de Transports, Xavier Barsalou-Duval, de même que Philippe Jacques, co-directeur général de Trajectoire Québec, unissent leur voix à celle des Gaspésiens pour réclamer de VIA Rail Canada, une société d’État subventionnée, le retour par étapes du train de passagers Matapédia-Gaspé.

En 2013, VIA Rail a cessé de desservir la Gaspésie à cause du mauvais état du rail entre Matapédia et Gaspé. Depuis, le gouvernement du Québec a acheté le rail et investi 355M$ pour remettre à neuf le tronçon entre Matapédia et Port-Daniel qui serait ouvert d’ici la fin novembre, mais pour lequel VIA Rail n’a toujours pas confirmé une reprise du service. Des travaux sont également projetés en vue de restaurer la ligne jusqu’à Gaspé.

« On donne à 1,3G$ de fonds publics à cette société d’État pour remplir sa mission qui inclut des liaisons régionales : VIA Rail a une obligation légale d’assurer ce service essentiel pour la Gaspésie et les régions. Il est surréaliste qu’en 2025, on doive se battre aux côtés de la population pour ramener un service public alors que le rail est fonctionnel. Notre revendication en Gaspésie, appuyée par les préfets régionaux et une motion unanime de l’Assemblée nationale, c’est de compléter le rail jusqu’à Gaspé dans les meilleurs délais, et que VIA Rail opère graduellement les parties qui seront fonctionnelles », avise Alexis Deschênes.  

« Un train de passagers en région, c’est un service essentiel. Au Bas-Saint-Laurent, nous n’avons plus que trois trains par semaine, qui passent au cœur de la nuit, autour de 2h du matin. C’est un horaire complètement inadapté pour la plupart des usagers qui doivent se déplacer vers les grands centres pour des raisons médicales, les études ou simplement pour visiter leurs familles. Jusqu’en 2012, VIA Rail offrait un service presque quotidien et attirait entre 25 000 et 30 000 passagers par an. Aujourd’hui, on nous laisse avec un service minimal, des gares sans billetteries et parfois même fermées pendant certains passages. Les régions méritent mieux qu’un train fantôme », soutient Maxime Blanchette-Joncas.

« Sur le plan économique, un service ferroviaire, c’est aussi plus de productivité et de mobilité de la main-d’œuvre pour nos industries et nos entreprises, notamment forestières, minières et agricoles, qui sont majoritairement situées en région. En outre, les infrastructures routières sont vieillissantes; l’apport du transport par train permettrait de sauver des coûts importants et de prolonger la durée de vie du réseau routier. Via Rail tente de se défaire de ses responsabilités, mais nous ne lâcherons pas! », conclut Xavier Barsalou-Duval.

Au Bloc Québécois, on travaille sans relâche afin d’atteindre notre objectif : un nouveau pays qui soit celui de notre nation française, accueillante, plus écologique, défendant l’égalité dans la diversité, donc l’État de droit et laïque.

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