Cesser de combattre l’État islamique: « La proposition de Mulcair est complètement irresponsable » – Charles Mordret
Québec, 10 septembre 2015 – Réagissant à la promesse de Thomas Mulcair de cesser les frappes contre l’État islamique et de se désengager des conflits en Syrie et en Irak s’il était élu, le candidat du Bloc Québécois dans Québec, Charles Mordret, a qualifié cette proposition de complètement irresponsable.
« Le conflit en Syrie et en Irak a créé des problèmes d’une ampleur sans précédent qui gangrènent la région, qui menacent la paix mondiale et qui ont provoqué une des plus graves crises humanitaires depuis la Seconde Guerre mondiale. Et c’est parce qu’on a tardé à agir qu’on est aux prises avec l’État islamique, un mouvement d’une barbarie inouïe. Des femmes sont mises en esclavage et violées systématiquement, des meurtres de masse ont lieu quotidiennement, des minorités religieuses sont exterminées. Des crimes contre l’humanité sont commis sur une base quotidienne. Des millions de personnes ont fui leurs foyers. Des familles entières ont été décimées. Ces hordes barbares tentent d’exporter leur idéologie de mort partout à travers le monde jusque chez nous. Refuser de les combattre, c’est abdiquer notre responsabilité en plus de compromettre notre sécurité», a lancé Charles Mordret.
Le candidat a ensuite rappelé les propos de la porte-parole du NPD en politique étrangère, Hélène Laverdière, qui affirmait que la seule diplomatie était la solution. « On ne peut prétendre à gouverner un pays avec des positions d’une telle naïveté. Personne n’aime la guerre, la guerre est un désastre. Mais parfois pour arriver à la paix il faut intervenir militairement. Il faut clairement le faire maintenant, en accord et en coordination avec nos alliés, notamment la Turquie, et en considérant toutes les dimensions de la guerre, en premier lieu et urgemment la dimension humanitaire. Entre les conservateurs, qui jettent des bombes et abandonnent les populations civiles à leur sort misérable, et le NPD, qui entretient des politiques déconnectées de la réalité, on a toutes les raisons de s’inquiéter en matière de politique étrangère canadienne », a conclu le candidat du Bloc Québécois dans Québec.