Thomas Mulcair promet un budget équilibré coûte que coûte, au moment où l’économie s’enlise

Réagissant à la promesse de Thomas Mulcair d’équilibrer le budget en pleine récession, Gabriel Ste-Marie a lancé que de « se lancer dans une politique d’austérité et de compressions quand l’économie est en train de s’enliser, comme veut le faire Mulcair, c’est de la folie! On dirait que pour Tom Mulcair, c’est plus important de faire plaisir à Bay Street que de s’occuper du monde et de l’économie. Ce que le gouvernement fédéral doit faire pour relancer l’économie, c’est le contraire. Il faudrait lancer un vaste programme d’investissements dans les infrastructures. En ce moment, Ottawa investit beaucoup moins que le Québec dans les infrastructures. »

Soulignant les propos du porte-parole économique du NPD, Andrew Thompson, qui a affirmé qu’il faudrait effectuer des compressions budgétaires pour équilibrer le budget, le candidat du Bloc Québécois dans Joliette s’est dit estomaqué de voir un parti soi-disant social-démocrate emprunter la voie de l’austérité. « J’ai hâte de voir M. Mulcair nous dire où il va effectuer des compressions budgétaires. Il nous dit qu’il va y arriver en coupant des dépenses superflues et en abolissant le fractionnement du revenu pour les couples avec enfants. Non seulement ça ne suffira pas à équilibrer le budget, mais retirer des fonds publics de l’économie en ce moment, c’est la recette pour un désastre », a ajouté le professeur d’économie.

En s’engageant dès maintenant à équilibrer le budget alors qu’il crie sur tous les toits que le Canada est entré en récession, Thomas Mulcair fait preuve de dogmatisme budgétaire. « Ce qu’il nous dit, finalement, c’est qu’il va multiplier les compressions et renoncer à certaines de ses promesses électorales. Qu’il va enliser davantage l’économie. Ce dogmatisme ressemble beaucoup aux conservateurs et ce n’est pas étonnant que M. Mulcair ait voté pour les libéraux et leurs politiques d’austérité au Québec. Sachant que tous les députés NPD du Québec ont voté libéral, pour l’austérité, on comprend que ce parti n’est plus du tout progressiste. En choisissant Tom Mulcair comme chef, les néo-démocrates ont perdu leur âme », a conclu le candidat du Bloc Québécois dans Joliette.