Commission d’enquête sur les femmes autochtones disparues ou assassinées: le Bloc Québécois tend la main au gouvernement
Ottawa, le 8 décembre 2015 – La porte-parole du Bloc Québécois en matière d’affaires autochtones, Marilène Gill, salue la volonté du gouvernement de tenir une commission d’enquête sur les femmes autochtones disparues ou assassinées.
« Le Bloc Québécois accueille favorablement le projet du gouvernement d’organiser une commission en entière collaboration avec les nations autochtones. Comme nous l’avons constaté, il reste énormément de travail à accomplir avant de parler d’actions concrètes. Cette première étape pourrait cependant constituer la pierre d’assise d’une enquête approfondie. Nous offrons notre appui aux trois ministres responsables de la conception de la commission afin de contribuer à en préciser les modalités de mise en œuvre ainsi que le mandat », a déclaré Mme Gill.
« Nous saluons aussi l’intention de conférer à la commission d’enquête un mandat vaste dans une optique de réconciliation », a poursuivi la députée de Manicouagan. « Il ne fait aucun doute que la tragédie dont sont victimes les femmes autochtones s’inscrit dans un contexte plus large. Les problèmes de pauvreté, de marginalisation, de racisme, de chômage vécus par les communautés autochtones, de même que les blessures du génocide culturel causé par les pensionnats canadiens doivent tous être étudiés non seulement en parallèle de cette enquête sur les disparitions et assassinats, mais aussi en lien avec elle. Nous croyons que c’est ensemble que nous pourrons élaborer une commission au mandat vaste, mais à la capacité d’action bien réelle, oeuvrant en tout respect des Premières Nations et en collaboration avec le Québec et les provinces. »