Montréal, le 13 décembre 2015 – Le Bloc Québécois a relancé la campagne de promotion de l’indépendance qu’il avait amorcée en juin dernier, avant la campagne électorale. « Comme nous l’avions dit, le Bloc Québécois et son aile parlementaire vont faire la promotion de l’indépendance sur toutes les tribunes, avant, pendant et après les élections. Un nouveau cycle de convergence et de mobilisation commence pour le mouvement indépendantiste. La campagne de terrain se poursuit et va s’intensifier en synergie avec l’ensemble des organismes indépendantistes », ont déclaré le chef intérimaire et le président du Bloc Québécois, Rhéal Fortin et Mario Beaulieu.
Ils étaient accompagnés de la nouvelle vice-présidente du Bloc, Kédina Fleury-Samson, du président de la Société Saint-Jean-Baptiste et du Réseau Cap sur l’indépendance, Maxime Laporte, du représentant des Organisations Unies pour l’Indépendance (OUI Québec), Gilbert Paquette, de la députée de Vachon, Martine Ouellet, du président du Parti Québécois, Raymond Archambault, et du comédien Denis Trudel. Le chef d’Option nationale, Sol Zanetti, participait à l’opération à Trois-Rivières.
Des équipes de porte-à-porte ont parcouru le Québec en distribuant l’argumentaire L’indépendance c’est payant. Les députés bloquistes responsables des dossiers économiques, Gabriel Ste-Marie et Xavier Barsalou-Duval, ont expliqué que « seul un Québec pays, en récupérant les 50 milliards $ d’impôts versés annuellement à l’État canadien, sera en mesure de réaliser des projets collectifs qui seront à l’avantage de l’économie du Québec et de ses citoyennes et citoyens. L’argumentaire vise à répondre aux préoccupations légitimes de la population concernant les impacts économiques de l’indépendance et à défaire les mythes autour de la péréquation, la dette et le déséquilibre fiscal. Comme le disait René Lévesque, « la tâche des vrais démocrates est de voir à ce que le peuple soit de plus en plus au courant, instruit, renseigné sur ses propres intérêts ». Cet argumentaire a été produit par la députée bloquiste de Repentigny, Monique Pauzé, qui était à Paris pour la conférence sur les changements climatiques.