Gatineau, le 16 octobre 2015 – Le chef du Bloc Québécois, Gilles Duceppe, s’est arrêté à Gatineau à l’occasion de la tournée de l’ensemble des régions du Québec qu’il mène. Aux Québécoises et aux Québécois, il a lancé cet appel : « Ce que je demande aux Québécois, c’est de donner la balance du pouvoir au Bloc pour qu’on recommence à faire des gains pour nous, pour le Québec. »

M. Duceppe a fait valoir qu’un Bloc Québécois fort à Ottawa pourra surveiller et exiger des comptes à un éventuel gouvernement libéral. « On a pu en mesurer toute la nécessité cette semaine, alors qu’on voit Justin Trudeau marcher dans les pas de Stephen Harper en s’entourant de proches de l’industrie pétrolière. Hier, le chef libéral a affirmé que M. Daniel Gagnier n’avait jamais contribué aux politiques énergétiques de son parti. Il disait exactement le contraire à Patrick Lagacé qui lui posait des questions sur M. Gagnier et ses liens avec l’industrie pétrolière. M. Trudeau doit dire la vérité aux Québécois pour ne pas renouer avec les mauvaises habitudes libérales », a déclaré le chef du Bloc Québécois.

Avec la balance du pouvoir, le Bloc Québécois s’assurera que le Québec fasse des gains. Ainsi, Gilles Duceppe a nommé quelques enjeux de première importance pour les Québécois que seul le Bloc est en mesure de porter : les coupes de plusieurs milliards de dollars dans les transferts en santé, le péril qui guette la gestion de l’offre, la sauvegarde de la Davie alors qu’Ottawa a donné de généreux contrats pour les chantiers maritimes de la Colombie-Britannique et de la Nouvelle-Écosse, le projet de construction du pipeline Énergie Est pour lequel le Québec ne retirera aucun bénéfice mais prendra tous les risques et le secteur automobile ontarien qui recevra 2 milliards de dollars d’Ottawa, au détriment de notre industrie des transports électriques. « Ici dans la région d’Ottawa-Gatineau, le côté ontarien reçoit 25 fois plus de contrats fédéraux que le côté québécois. Ça veut dire des milliers d’emplois qui nous échappent », a soutenu M. Duceppe.

« On a tout à gagner à avoir un parti qui se lève pour nos droits, nos intérêts et nos valeurs. Pour que le Québec fasse des gains, il nous faut un Bloc fort, il faut que les Québécois se donnent la balance du pouvoir », a conclu le chef du Bloc Québécois.