Le Bloc Québécois invite les partis fédéraux à dénoncer l’intimidation faite à la mairesse de Longueuil et à reconnaître le statut du français comme langue officielle du Québec

Le Bloc Québécois invite les autres partis fédéraux (NPD, PCC, PLC, PV) à dénoncer l’intimidation et les menaces de mort faites à Caroline St-Hilaire, et à reconnaître le statut du français comme langue commune et officielle au Québec. « La mairesse de Longueuil a simplement réitéré l’objectif de la Charte de la langue française, qui fonde le droit de vivre en français au Québec. Qu’ils soient d’accord ou non avec cela, les partis fédéralistes devraient dénoncer systématiquement les débordements haineux à l’égard du fait français au Québec comme dans l’ensemble du Canada », a déclaré Mario Beaulieu, président du Bloc Québécois.

« Aucun des députés fédéraux de l’agglomération de Longueuil, qui sont tous du NPD, n’a daigné réagir. Nous les invitons à agir pour que le débat public se fasse dans le respect et de façon démocratique », ont affirmé les candidats bloquistes de la région de Longueuil, Denis Trudel, Catherine Fournier, Philippe Cloutier, Xavier Barsalou-Duval et Yves Lessard.

Le Bloc Québécois rappelle que le statut du français comme langue commune et officielle est fondamental pour inclure tous les citoyens et pour assurer l’avenir du français au Québec. « Le fait qu’après 40 ans ce principe est toujours combattu par le gouvernement fédéral contribue à créer un climat de tension, a fait valoir Mario Beaulieu. L’ensemble des interventions du gouvernement fédéral à l’encontre du français en tant que langue officielle et commune du Québec sont généralement passées sous silence depuis 2011, qu’on pense aux 200 000 travailleurs québécois qui ne sont pas protégés par la loi 101 parce qu’ils relèvent du fédéral, au récent rapport du commissaire aux langues officielles qui préconise un renforcement de l’immigration anglophone, aux contraintes à fonctionner en français au tribunal fédéral de l’immigration au Québec ou encore à l’Office national de l’énergie (ONÉ) qui refuse de fournir des documents en français sur le projet d’oléoduc Énergie Est de TransCanada. À l’aube de l’élection fédérale, nous invitons tous les partis politiques à prendre clairement position pour la reconnaissance du statut du français comme seule langue commune et officielle au Québec et à s’engager à respecter les valeurs communes qui définissent les Québécoises et les Québécois en tant que nation », a conclu le président du Bloc Québécois.

Au Bloc Québécois, on travaille sans relâche afin d’atteindre notre objectif : un nouveau pays qui soit celui de notre nation française, accueillante, plus écologique, défendant l’égalité dans la diversité, donc l’État de droit et laïque.

Un pays qui s’appellera Québec !
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