Le Bloc Québécois veut éviter les psychodrames électoraux et faire économiser des millions de dollars aux contribuables
Granby, 13 octobre 2015 – Le chef du Bloc Québécois, Gilles Duceppe, annonce que son parti déposera des modifications à la loi électorale pour limiter la durée des campagnes électorales à un maximum de 49 jours et déposera un projet de loi pour stabiliser les gouvernements minoritaires afin que les Canadiens et les Québécois ne se retrouvent pas en élection au moindre désaccord.
« Les deux engagements que je prends aujourd’hui vont dans le sens d’un plus grand respect envers les électeurs et d’un fonctionnement plus démocratique du Parlement. En donnant la balance du pouvoir au Bloc Québécois, nous pouvons faire des gains pour le Québec. On l’a déjà fait et on le fera davantage, tout en agissant de façon responsable », a affirmé M. Duceppe lors d’un point de presse.
« Nous en sommes au 73e jour de campagne. C’est l’équivalent de la durée de deux campagnes complètes ! C’est clairement exagéré et pour les payeurs de taxes, c’est nettement excessif. En prolongeant ainsi la campagne, Stephen Harper a pris une décision qui va leur coûter au moins 100 millions de dollars de plus. J’invite les électeurs à lui en faire payer le prix politique et j’invite mes homologues des autres partis à prendre le même engagement par respect pour la population et pour la démocratie », a soutenu le chef bloquiste.
L’article 57 (1.2) de la Loi électorale du Canada indique le nombre minimal de journées d’une campagne électorale : la date de tenue du scrutin doit être éloignée d’au moins trente-six jours du déclenchement des élections. Le Bloc Québécois propose de modifier cet article de la loi électorale afin de fixer un nombre maximal de jours de campagne, soit 49.
De plus, le Bloc Québécois veut déposer un projet de loi pour éviter les psychodrames à répétition qu’engendre l’usage abusif des questions de confiance. Ainsi, si le gouvernement n’obtient pas un appui de la majorité des députés, son projet de loi sera défait sans que le gouvernement soit renversé et que des élections soient déclenchées. À l’heure actuelle, les votes sur les questions de confiance se font par convention non écrite.
« Le prochain gouvernement sera probablement minoritaire. Dans ce contexte, je demande aux Québécois de se rallier nombreux derrière le Bloc Québécois pour donner au Québec la balance du pouvoir. Un Bloc Québécois fort à Ottawa, c’est un gage de gains pour le Québec », a conclu Gilles Duceppe.
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