Le chef du Bloc Québécois, Mario Beaulieu, a marché cet après-midi dans les rues de la Vieille Capitale avec les milliers de Québécoises et Québécois qui s’étaient donné rendez-vous pour la Marche Action Climat. Les participants au contingent du Bloc Québécois ont joint leur voix à celles des manifestants pour réclamer des gouvernements Couillard et Harper qu’ils agissent maintenant pour lutter contre les changements climatiques.

Le Québec a été maintes fois encouragé à poursuivre ses efforts afin de réduire ses émissions de gaz à effet de serre, lui qui dispose de tous les atouts nécessaires pour prendre une longueur d’avance et devenir un leader mondial en matière d’énergies renouvelables, d’efficacité énergétique et de développement durable. Mais les projets de développement du réseau de transport des produits pétroliers sur son territoire mettent à mal le travail qui est fait en ce sens.  « D’un côté, le Québec s’engage à réduire les émissions de GES sur son territoire, mais de l’autre, il se fait imposer des décisions qui augmentent la pression sur ses politiques de préservation du climat », a dénoncé Mario Beaulieu, avant de rappeler que le Bloc Québécois est le seul parti au niveau fédéral élu au Québec à s’opposer au projet Énergie Est de TransCanada. Selon l’Institut Pembina, l’oléoduc Énergie Est génèrerait autant de GES que sept millions de véhicules qui fonctionneraient tous en même temps.

« Les Québécois en ont ras-le-bol des engagements creux et des promesses en l’air des partis fédéralistes. Ils ne cessent de remettre à plus tard le jour où ils devront enfin assumer leurs responsabilités. Force est d’admettre qu’ils n’ont pas encore compris qu’on ne peut plus attendre. Les manifestants sont venus par milliers le leur rappeler », a expliqué Mario Beaulieu.

« Dans la plateforme qu’ils défendent depuis 2011, les libéraux, tout comme les néo-démocrates, ne proposent aucun objectif de réduction des gaz à effet de serre d’ici 2020. Quant au gouvernement conservateur, il fait traîner les choses délibérément, pour mieux favoriser l’exploitation déraisonnée du pétrole bitumineux de l’Alberta. À l’opposé, le Bloc Québécois défend depuis plusieurs années déjà un plan d’action comprenant des mesures concrètes qui aurait permis une réduction des GES de 25 % sous le niveau des émissions de 1990 d’ici 5 ans. L’astrophysicien Hubert Reeves de même que l’organisation environnementale Équiterre avaient d’ailleurs salué publiquement les mesures élaborées par le Bloc Québécois », a conclu le chef du Bloc Québécois, Mario Beaulieu.