Ottawa, le 27 janvier 2016 – Alors que la ministre du Commerce international, Chrystia Freeland, a annoncé son intention de signer l’accord du Partenariat transpacifique la semaine prochaine, le porte-parole du Bloc Québécois en matière d’agriculture, Simon Marcil, a sommé le gouvernement d’aider immédiatement les producteurs laitiers québécois en s’attaquant au volume grandissant des importations de protéines laitières.

« 257 fermes laitières ont été forcées de mettre la clé sous la porte l’année dernière sur le territoire national du Québec, et pourtant c’est le silence radio au gouvernement. 257 fermes, ce n’est pas rien : il s’agit de familles, d’hommes et de femmes de chez nous qui jouent un rôle essentiel dans le développement de nos régions. Le gouvernement attend quoi pour aider nos producteurs laitiers ? », a demandé le député de Mirabel.

Le Bloc Québécois exige que le gouvernement fédéral agisse immédiatement pour enrayer l’importation de protéines laitières. « Depuis des années, des entreprises étrangères contournent nos lois pour concurrencer déloyalement nos producteurs sous gestion de l’offre. Imaginez l’inquiétude de notre industrie lorsqu’on ajoute l’ouverture accrue du marché québécois anticipée dans le Partenariat transpacifique ! Voilà pourquoi c’est maintenant que nos producteurs ont besoin du soutien du fédéral. Je demande à la ministre de colmater la brèche qui permet l’importation de protéines laitières. Je l’invite aussi à faire preuve de vigilance lorsque des entreprises contournent la réglementation au vu et au su de tous », a déclaré le porte-parole en agriculture.

« Aider les producteurs laitiers québécois, c’est respecter nos façons de faire, nos standards de qualité, nos choix. Continuer de les ignorer, c’est tout le contraire », a conclu Simon Marcil.