Soutien d’urgence aux entreprises agricoles: Ottawa doit répondre à l’appel de Québec
Ottawa, 23 novembre 2023 – À la suite de l’annonce de ce matin du ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne, le porte-parole du Bloc Québécois en matière d’Agriculture, Agroalimentaire et Gestion de l’offre, Yves Perron, presse le ministre fédéral Lawrence MacAulay d’activer le programme Agri‑relance.
« Les excès d’eau et les sécheresses ont durement affecté les producteurs agricoles cet été. La demande du ministre québécois est formelle : son homologue ne peut faire la sourde oreille! », explique M. Perron.
Agri-relance est un programme d’aide des paliers fédéral, provincial ou territorial en cas de catastrophe qui vise à épauler les producteurs dans la reprise de leurs activités en cas de catastrophe. En couvrant une partie des coûts exceptionnels qui sont liés à un tel événement, ce programme vient permettre aux agriculteurs de recommencer l’année suivante du bon pied.
Mis à part une augmentation du crédit d’impôt pour les projets d’énergie à partir de biomasse, rien n’a été proposé par Ottawa dans son énoncé économique en ce qui a trait à l’agriculture. Il s’agit d’une occasion à saisir pour le gouvernement qui doit faire sa part sur la question de la sécurité alimentaire.
« Depuis le début de la session parlementaire, je répète qu’il est urgent de donner un solide coup de pouce à nos producteurs de fruits et de légumes, qui sont extrêmement fragiles. Les récoltes estivales ont été désastreuses : on parle de 60% de pertes dans certains cas. On ne peut dire à nos producteurs de mettre trois ou quatre millions $ chaque année dans leur champ, en semences et autres intrants, et les laisser tomber lorsque la météo détruit leur gagne-pain. Ces gens-là sont intelligents, ils vont finir par quitter l’agriculture pour aller ailleurs et ce qui va écoper, c’est notre résilience alimentaire. C’est le bon moment pour faire un bon coup, et donc le ministre MacAulay doit activer le programme Agri-relance », conclut Yves Perron.