Ottawa, le 11 février 2023 – La députée Monique Pauzé, porte-parole du Bloc Québécois en matière d’Environnement, se réjouit de savoir que les consommateurs québécois et canadiens ne retrouveront pas de saumon génétiquement modifié dans leur assiette à leur insu. En effet, la société américaine AquaBounty vient d’annoncer qu’elle cessera de produire ses controversés saumons (GM) au Canada, puisque la population ne semble pas réceptive à ce produit.

« C’est une excellente nouvelle, affirme la députée qui travaille sur le dossier depuis sept ans. Comme consommateur, nous devrions avoir le droit de savoir ce qu’on ingère, mais le fédéral pense malheureusement autrement. Il est important de rappeler que le Canada a été le premier pays au monde à accepter la consommation d’un animal génétiquement modifié en 2016. Par la suite, le gouvernement Trudeau a ignoré à maintes reprises nos demandes pour l’étiquetage obligatoire des OGM, et ce malgré un fort consensus au sein de la population ».

Notons que plusieurs sondages démontrent que 85% des Québécois sont d’avis que le gouvernement a la responsabilité de rendre obligatoire l’étiquetage obligatoire des OGM et que cet étiquetage ne devrait pas être laissé à la discrétion des entreprises comme c’est le cas actuellement. Au-delà de l’étiquetage, 78 % des répondants canadiens ont fait savoir qu’ils ne sont pas prêts à manger du saumon génétiquement modifié.

« Cette victoire, attribuable en grande partie au travail de groupes environnementaux comme Vigilance OGM et Nature Canada, et de politiciens sensibles à leur cause, comme celles et ceux du Bloc Québécois, prouve qu’une mobilisation citoyenne efficace peut faire bouger les choses. Dans ce cas-ci, ce sont les compagnies qui ont eu le bon sens de se retirer, le gouvernement n’y est pour rien. C’est alarmant quand des compagnies privées semblent plus à l’écoute de la population que le gouvernement chargé de nous protéger », déplore Monique Pauzé.

Rappelons qu’en 2021, de concert avec Vigilance OGM, la députée Pauzé a déposé une pétition réclamant des modifications à la partie 6 de la Loi qui a pour but de régir les substances biotechnologiques animées, dont les animaux génétiquement modifiés (GM).