Rouyn-Noranda, le 5 avril 2019 – Yves-François Blanchet, chef du Bloc québécois, et Mario Beaulieu, porte-parole du parti en matière de langues officielles et d’immigration, ont multiplié les rencontres lors d’un passage en Abitibi-Témiscamingue pour discuter de développement régional, de main-d’œuvre, d’immigration ainsi que de technologies environnementales dans le cadre de la tournée du chef sur le thème « Ce que le Québec veut, le Bloc le veut ».

« Évidemment, on pense aux industries minière et forestière quand on parle d’économie en Abitibi-Témiscamingue, mais on oublie souvent à quel point la culture est au cœur du développement régional, en particulier ici ! Du Festival de musique émergente au Festival international de cinéma en passant par le Tour de l’Abitibi et l’explosion d’une restauration et d’une gastronomie locales, les activités de haut calibre dynamisent la région, dont la fierté est palpable. Les emplois ne manquent pas, le taux de chômage est bas et les salaires sont bons. Ce qui fait défaut, ce sont des familles qui s’installent ici, des jeunes qui choisissent de demeurer dans leur région, de la main-d’œuvre et la vision nécessaire à Ottawa pour attirer et retenir ces bassins de population », a déclaré M. Blanchet.

Le chef du Bloc québécois a notamment rencontré la mairesse de Rouyn-Noranda, Diane Dallaire, et rencontre aujourd’hui le maire de Val-d’Or, Pierre Corbeil. M. Blanchet s’est arrêté au Centre technologique des résidus industriels pour s’y familiariser avec les possibilités de valorisation des résidus forestiers et miniers. Il visitera le Centre d’amitié autochtone de Val-d’Or, en plus de prendre le temps de saluer les militants de la région et de potentielles candidatures en vue de l’élection à venir. Avec Mario Beaulieu, il a également discuté de langue française avec la Société nationale des QuébécoisEs de l’Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec et de la capacité d’intégration harmonieuse dans la langue nationale des immigrants qui choisissent le Québec.

« Le français est la pierre d’assise de la société québécoise, a fait valoir M. Beaulieu. C’est important d’en faire la promotion parce que pour assurer la croissance dans une région en quasi-plein emploi, la clé réside notamment dans l’immigration. Ottawa doit simplifier la tâche aux entreprises qui veulent embaucher des travailleurs étrangers et leur permettre de s’approprier notre culture et nos valeurs grâce au français sans s’ingérer dans la juridiction de Québec. »

« À la prochaine élection, le Bloc va offrir à l’Abitibi-Témiscamingue deux députés et une vision d’ensemble du développement régional, orchestrée chez nous autour de notre potentiel de création de richesse, de transformation locale et d’exportation de technologies environnementales. Les autres partis à Ottawa veulent tout décider à partir d’Ottawa alors qu’il faut laisser les gens d’ici choisir leurs priorités. C’est ainsi qu’on va pouvoir veiller sur l’industrie forestière dans le conflit du bois d’œuvre et stimuler l’innovation pour diversifier l’économie. C’est ainsi qu’on va faire rayonner les produits de la région en améliorant l’offre de transport et attirer plus de travailleurs, d’étudiants et d’entrepreneurs. Il faut d’ailleurs déployer Internet à haute vitesse partout et rapidement, pas dans 10 ans. C’est l’évidence même et c’est ce que les gens veulent. Et ce que le Québec veut, le Bloc le veut », a conclu Yves-François Blanchet.

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Source : 

Carolane Landry

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