« Avec l’indépendance, le Québec maritime va s’enrichir » – Gilles Duceppe
Rimouski, Lundi 24 août 2015 – En conclusion de sa tournée en Gaspésie et dans le Bas-Saint-Laurent, le chef du Bloc Québécois, Gilles Duceppe, est convaincu que seule l’indépendance permettra le développement maritime du Québec.
Gilles Duceppe a aussi déploré que des 33 milliards de dollars en contrats octroyés par le gouvernement fédéral aux chantiers navals, le Québec n’ait strictement rien reçu. « À titre d’exemple, le Chantier Davie a reçu le titre de meilleur chantier naval de 2015 en Amérique du Nord par le Lloyd’s List North American Maritime Awards et n’a reçu aucun contrat. Et c’est comme ça pour tous les chantiers navals québécois. Avec les contrats de maintenance et de réparation, on parle de 100 milliards de dollars, dont pas un sou pour le Québec, même si nous allons payer une part de 20 milliards de dollars. Le fédéral n’est pas un atout mais un obstacle au développement de nos chantiers navals. »
« J’ai eu la chance de passer les quatre derniers jours dans ce magnifique coin de pays. La Gaspésie, c’est des paysages magnifiques, c’est des gens accueillants, c’est la vie à proximité de la mer. Malheureusement, c’est aussi faire face à l’arrogance du fédéral à tous les jours. J’ai rencontré des pêcheurs qui m’ont raconté qu’ils ont de la difficulté à recevoir des services en français. Des pêcheurs qui m’ont signalé que Pêches et Océans Canada leur impose des conditions qu’Ottawa n’impose pas aux Maritimes. J’ai visité des quais et des ports laissés à l’abandon. J’ai pu voir l’ampleur des dommages que le projet de Belledune risque d’avoir sur nos rivières. J’ai vu, jour après jour, des exemples d’un laisser-aller qui fait mal à nos communautés », a déclaré Gilles Duceppe.
« En faisant du Québec un pays indépendant, les services de la Garde côtière québécoise seront offerts en français en tout temps. Les infrastructures portuaires redeviendront la responsabilité du Québec, de même que les budgets pour la réfection et l’entretien. D’ici là, la seule façon d’obtenir des services en français, de mieux protéger le Saint-Laurent et d’obtenir une juste part des contrats de construction navale, c’est d’élire des députés qui sont prêts à se battre de toutes leurs forces pour le Québec à Ottawa. Le message que j’envoie aux gens ici, c’est que pour faire une différence dans leur vie de tous les jours, ça prend des députés du Bloc Québécois », a conclu Gilles Duceppe.