Relève agricole: « Le gouvernement fédéral doit prendre ses responsabilités et mieux soutenir la relève agricole » – Gilles Duceppe

Saint-Urbain-Premier, le 8 octobre 2015 – Le chef du Bloc Québécois, Gilles Duceppe, s’est porté à la défense des jeunes agriculteurs qui peinent parfois à prendre la relève des fermes familiales : « Au rythme où vont les choses, il se perd une ferme par jour au Québec actuellement. »

« Reprendre une ferme et en assurer la pérennité est un exercice périlleux. Les revenus sont incertains et l’endettement est élevé. Pourtant, entre 500 et 800 jeunes agriculteurs reprennent le flambeau chaque année. Pour eux, c’est une question de fierté et de tradition. Si le gouvernement du Québec a créé au fil des années des programmes pour assurer une transition plus harmonieuse, le gouvernement fédéral, lui, contribue à l’incertitude. Et la brèche dans la gestion de l’offre suite au Partenariat transpacifique n’aide en rien les choses », a ajouté le chef du Bloc Québécois.

« Le gouvernement fédéral devrait s’inspirer du travail du gouvernement du Québec. Aujourd’hui, je propose des mesures simples pour aider la relève agricole. Premièrement, il faut élargir la notion de transfert familial aux neveux et aux nièces, ainsi qu’aux gendres et aux brus. Actuellement, les mesures d’exemptions fiscales ne touchent que les enfants ou les petits-enfants. Ensuite, il faut augmenter le seul d’exemption pour les gains en capital. Actuellement, le seuil est d’un million de dollars, mais la valeur des fermes a augmenté et ce seuil ne convient plus à la réalité. Je propose de hausser ce seuil à 1,3 M$. C’est anormal qu’un agriculteur doive payer de lourdes sommes à l’impôt lorsqu’il souhaite transférer sa ferme à un membre de sa famille. »

« Notre agriculture, c’est l’occupation dynamique de notre territoire. Assurer la pérennité de nos fermes, la sécurité financière et la tranquillité d’esprit de nos agriculteurs, c’est primordial. Tout dans la vie n’est pas que marchandise. Il faut aider ceux et celles qui, tous les jours, se lèvent tôt et bûchent de longues heures pour nourrir le Québec », a conclu Gilles Duceppe.

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