Répression en Iran : Unanimité aux Communes pour le retrait de l’Iran de la Commission de la condition de la femme
Ottawa, le 31 octobre 2022 — À l’unanimité, la Chambre des communes a à son tour réclamé aujourd’hui le retrait de l’Iran de la Commission de la condition de la femme, en plus d’apporter son appui aux femmes iraniennes et condamner « les meurtres, l’intimidation et les actes de violence initiés par l’État iranien ».
« Depuis maintenant plus de six semaines, les Iraniennes et les Iraniens manifestent pacifiquement pour leurs droits sous le slogan « femme, vie, liberté » et font face à la répression de l’État iranien. Dans ce contexte, il est insensé de voir l’Iran continuer de siéger à la Commission de la condition de la femme, dont le but premier est de promouvoir les droits des femmes », a déclaré Andréanne Larouche, instigatrice la motion et porte-parole du Bloc Québécois en matière de Condition féminine.
Par voie de motion par consentement unanime, les parlementaires de tous les partis politiques fédéraux ont ainsi rejoint Michelle Obama, Oprah Winfrey, Malala Yousafzai et d’autres, afin de demander un vote pour que l’Iran soit retiré du « principal organe intergouvernemental mondial dédié exclusivement à la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes ».
« Que tous les partis de la Chambre joignent leur voix afin de demander le retrait de l’Iran montre la solidarité de cette Chambre, du Québec et du Canada au combat des Iraniennes. La cause de la lutte pour les droits et les libertés mérite toutes les tribunes et nous nous réjouissons de cet appui inconditionnel de la Chambre aujourd’hui », a conclu Mme Larouche.