Étude sur les dangers d’un déversement de pétrole à Montréal: Le pipeline de pétrole Énergie Est, un pire désastre pour Montréal que le déversement de la Saskatchewan
Montréal, le 27 mars 2017 – La chef du Bloc Québécois, Martine Ouellet, s’inquiète grandement des conséquences désastreuses du pipeline de pétrole Énergie Est, qui pourrait causer à Montréal une catastrophe environnementale pire que celle qu’a connue la Saskatchewan. En effet, une étude présentée au Forum sur l’environnement Americana confirme que les conséquences d’un déversement de pétrole bitumineux dilué dans le fleuve Saint-Laurent seraient encore pires qu’appréhendées. Le Bloc Québécois réaffirme donc son engagement ferme à lutter contre le projet de pipeline de pétrole Énergie Est.
« On savait déjà qu’un déversement provenant du pipeline de pétrole Énergie Est provoquerait un désastre environnemental important, puisque celui-ci traverserait plus de 800 de nos rivières et plusieurs de nos terres agricoles et forestières », a rappelé Martine Ouellet. « Maintenant, on apprend que les conséquences d’un bris de ce pipeline ardemment promu par les fédéralistes seraient une catastrophe pour les 4 millions d’habitants du Grand Montréal qui s’approvisionnent en eau potable dans le fleuve Saint-Laurent. On a déjà vu les dommages et les dégâts du déversement d’un pipeline en Saskatchewan, on ne veut pas ça chez nous », a continué Martine Ouellet.
La chef du Bloc Québécois fait référence au désastre qu’a connu la Saskatchewan l’été dernier, alors qu’un bris de pipeline de pétrole survenu à 300 mètres d’une rivière a causé une vive pollution de l’eau sur une distance de 500 km, malgré toutes les tentatives des autorités pour contenir le pétrole échappé. Des particules en suspension ont été retrouvées autant en surface qu’au fond de la rivière touchée, laissant présager le pire advenant une pareille situation ici.
« Des études comme celle présentée au Forum sur l’environnement Americana met en évidence toute l’importance du travail des députés du Bloc Québécois à Ottawa qui préparent l’indépendance du Québec en dénonçant, notamment, tous les risques liés à Énergie Est. Ce que se refusent de faire tous les autres partis à Ottawa, qui font de la surenchère aplaventriste devant les pétrolières au lieu de prendre la défense des Québécois »
« Encore une fois, on voit l’urgence pour le Québec de devenir un pays, car notre statut de province permet au Canada et à ses partenaires pétroliers de nous imposer de force un pipeline de pétrole qui polluerait les prises d’eau potable de plus de 4 millions de Québécois advenant un déversement», a soutenu Martine Ouellet. « Un Québec indépendant se ferait un honneur de miser sur l’électrification des transports et n’aurait pas à subir les conséquences néfastes de l’économie pétrolière du Canada».
La Communauté métropolitaine de Montréal rappelle qu’elle ne dispose que d’une réserve de 12 à 16 heures advenant la contamination des prises d’eau potable et que seulement 3 stations de filtration sur 26 autour du fleuve Saint-Laurent possèdent une prise d’eau alternative. Si Énergie Est pollue notre eau, il n’y a pas de plan B.
« Sachant que quelque 750 incidents sont survenus le long des principaux pipelines au Canada depuis 2008, on ne peut prendre le risque de contaminer l’eau utilisée par plus de 4 millions de personnes. Nous, au Bloc Québécois, on refuse de jouer à la roulette russe avec l’eau potable des citoyens pour enrichir les pétrolières de l’Ouest», a conclu Martine Ouellet.