« L’économie du Québec entier est en jeu » – Marilène Gill

Ottawa, le 2 novembre 2016 – « Le fédéral doit réaliser qu’au Québec, on commerce l’hiver aussi. Sa gestion laxiste de sa flotte de brise-glaces nous fait mal paraître bien au-delà de nos frontières. Si les entreprises qui paient pour utiliser la voie maritime ont l’impression d’obtenir un service broche à foin, elles s’arrangeront autrement. C’est l’économie du Québec entier qui est en jeu », déplore Marilène Gill, porte-parole du Bloc Québécois en ce qui concerne la Garde côtière.

La députée de Manicouagan réagissait aux inquiétudes du gouvernement du Québec, qui réclame une rencontre avec le ministre fédéral des Pêches et Océans, Dominic LeBlanc. Québec craint pour l’accessibilité des ports et la mobilité des navires sur la voie maritime du Saint-Laurent en raison des bris mécaniques fréquents des brise-glaces. Les navires de la flotte fédérale ont un âge moyen de 36 ans.

Radio-Canada, qui a mis la main sur la lettre envoyée au ministre LeBlanc, révélait que les six brise-glaces en service sur le Saint-Laurent ont dû être mis sur la touche de façon imprévue pour pas moins de 344 journées entre 2013 et 2015. L’enquête du diffuseur public faisait état des inquiétudes d’entreprises comme Rio Tinto, qui a vu de nombreux navires faits prisonniers des glaces.

« C’est proprement scandaleux qu’en 2016, notre économie soit menacée par des navires pris dans les glaces. On se croirait à l’époque de la Nouvelle-France, époque que les brise-glaces canadiens ont peut-être d’ailleurs connue. Ottawa doit immédiatement mettre en place une stratégie de remplacement de sa flotte », a conclu Mme Gill.

Au Bloc Québécois, on travaille sans relâche afin d’atteindre notre objectif : un nouveau pays qui soit celui de notre nation française, accueillante, plus écologique, défendant l’égalité dans la diversité, donc l’État de droit et laïque.

Un pays qui s’appellera Québec !
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