Pénalités financières aux aînés ayant reçu la PCU: Le Bloc dénonce les mesures abusives du fédéral envers les aînés et réclame un juste traitement
Shefford, le 13 août 2021– Andréanne Larouche, députée de Shefford et porte-parole du Bloc Québécois en ce qui concerne les Aînés, et Gabriel Ste-Marie, porte-parole du parti en matière de Finances, dénoncent le traitement préjudiciable exercé par le fédéral à l’égard d’aînés recevant le Supplément de revenu garanti (SRG). Ces aînés à faible revenu ont vu leurs prestations de SRG fortement amputées, voire complètement radiées, parce qu’ils ont eu recours, en toute conformité, à la prestation canadienne d’urgence (PCU).
Dans une lettre adressée conjointement à la ministre des Finances et à la ministre des Aînés, les députés Andréanne Larouche et Gabriel Ste-Marie demandent formellement que cette situation aberrante et inique soit corrigée dans les plus brefs délais.
« À nouveau, ce sont les Québécoises et les Québécois les plus vulnérables et les plus précaires financièrement qui font les frais d’un traitement injuste du gouvernement fédéral. C’est absolument inacceptable que les aînés qui bénéficient du SRG, qui travaillaient avant la pandémie et qui ont subi des pertes de revenus ou d’emplois à cause de la COVID-19, soient pénalisés aujourd’hui. Nous recevons de nombreux témoignages de la part d’aînés pris au dépourvu parce que leurs prestations de SRG ont été coupées en juillet », s’indigne Andréanne Larouche.
Pour le Bloc Québécois et son porte-parole en matière de Finances, il apparaît clairement que les aînés sont passés dans le collimateur du ministère du Revenu, sans que soit prise en compte la situation des personnes touchant le SRG. Ces pénalités-surprises placent de nombreux aînés à faible revenu dans l’inconfort et l’insécurité financière.
« Nous croyons que le gouvernement fédéral devrait à tout le moins considérer les prestations de la PCU comme un revenu d’emploi ou de travail indépendant aux fins du calcul des montants du SRG afin de minimiser l’impact de cette prestation d’urgence ponctuelle sur la capacité des aînés à vivre dignement aujourd’hui », de conclure Gabriel Ste-Marie.