Déportation de Firas Bouzgarrou : « Le ministre Fraser a encore quelques heures pour agir » -Alexis Brunelle-Duceppe
Ottawa, 28 octobre 2021 — Alexis Brunelle-Duceppe, député de Lac-Saint-Jean et porte-parole du Bloc Québécois pour Immigration, Réfugiés et Citoyenneté, presse le nouveau ministre de l’Immigration, Sean Fraser, de régulariser le statut de Firas Bouzgarrou, un travailleur qualifié et essentiel d’origine tunisienne, établi au Québec, dont le renvoi du Canada est fixé à ce samedi 30 octobre 2021.
« Les mains des fonctionnaires sont liées et le ministre Fraser est le seul à pouvoir dénouer le problème. Il doit commencer son mandat en posant un geste de compassion fort, et ce en débloquant le dossier de monsieur Bouzgarrou avant l’échéance du 30 octobre. C’est un homme qui a choisi le Québec et qui y contribue de façon remarquable. Le temps presse : le ministre Fraser doit agir dans les prochaines heures ! », réclame le bloquiste Alexis Brunelle-Duceppe.
L’histoire de Firas Bouzgarrou a été fortement médiatisée dans les dernières semaines alors qu’il a perdu le statut de résident permanent du Canada à la suite d’un séjour prolongé en Tunisie. Il s’était rendu dans son pays d’origine pour prendre soin de son épouse en détresse et de leur jeune fille souffrant de graves problèmes de santé.
Hier, l’Assemblée nationale du Québec a adopté à l’unanimité une motion demandant au fédéral de régulariser le statut de M. Bouzgarrou et ainsi éviter son expulsion.
Rappelons qu’une demande de permis de séjour temporaire a été transmise à Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada le 13 octobre dernier. Si elle est rapidement traitée et acceptée, cette demande permettra de régulariser le statut d’immigration de monsieur Bouzgarrou et ainsi d’éviter sa déportation du Canada.
Francophone, Firas Bouzgarrou est établi depuis plus de trois ans à Montréal, où il occupe simultanément trois emplois essentiels. « Dans le contexte actuel de pénurie de main-d’œuvre et de crise sanitaire, il est évident que son renvoi doit être suspendu et qu’un statut doit lui être conféré », conclut Alexis Brunelle-Duceppe, rappelant, comme il l’a fait à maintes reprises, l’apport exceptionnel de M. Bouzgarrou à l’égard du Québec et du Canada.