Météo chaotique et production horticole en difficulté : Le gouvernement fédéral doit fournir une aide d’urgence
Sainte-Clotilde, le 4 août 2023 – Yves Perron, porte-parole du Bloc Québécois en matière d’Agriculture, Agroalimentaire et Gestion de l’offre était présent auprès des producteurs horticoles du Québec ce matin afin de demander au gouvernement fédéral une aide d’urgence pour faire face à la perte de leur récolte à cause de la météo chaotique des derniers mois.
« La perte des récoltes de plusieurs producteurs provoquée par les conditions météo de la présente saison démontre bien que les programmes actuels ne sont pas efficaces. Les changements climatiques ne s’arrêteront malheureusement pas demain matin. Il faut dès maintenant apporter une aide d’urgence aux producteurs maraîchers et ensuite revoir les programmes de soutiens aux agriculteurs afin de conserver nos produits québécois et de ne pas devenir dépendants de l’extérieur pour notre approvisionnement alimentaire », signale Yves Perron.
Les associations agricoles appellent à l’aide depuis plusieurs mois au sujet de ces difficultés, en particulier quant à l’inflation et aux problèmes de la chaîne d’approvisionnement. Les intrants coûtent plus cher, les taux d’intérêt ne cessent d’augmenter, et actuellement ce sont plusieurs pertes à cause des pluies records reçues dans plusieurs régions du Québec. « On laisse actuellement nos producteurs de fruits et légumes à eux-mêmes face aux lourdes conséquences des conditions météo atroces. Il s’agit de prendre conscience que les changements climatiques affectent en premier lieu les producteurs agricoles. Le gouvernement fédéral doit donner une aide d’urgence pour passer à travers la saison difficile que plusieurs vivent. Le temps presse ! », précise le député.
« Le gouvernement fédéral doit collaborer avec Québec et faire sa part pour apporter un soutien financier d’urgence et revoir la structure de nos programmes agricoles. Les producteurs pourront compter sur les élus du Bloc pour porter leur message. Il en va de notre résilience alimentaire », conclut Yves Perron.