Motion du Bloc Québécois rejetée: Les libéraux refusent de soutenir le dialogue entre la Chine et le Tibet
Ottawa, le 28 juin 2021 – Les députés de Montarville et de Lac-Saint-Jean, MM. Stéphane Bergeron et Alexis Brunelle-Duceppe, respectivement porte-parole du Bloc Québécois en matière d’Affaires étrangères et de Droits de la personne, se sont dits profondément déçus par le fait que les libéraux aient refusé, le 22 juin dernier, de donner leur consentement unanime à une motion qui avait simplement pour but de promouvoir le dialogue entre les autorités tibétaines et chinoises.
« Les libéraux ont même refusé de donner leur consentement à une motion vertueuse appelant au dialogue… dont ils avaient pourtant accepté le libellé au Comité permanent des affaires étrangères et du commerce international! C’est tout simplement désolant… », a déclaré Stéphane Bergeron.
La motion se lisait comme suit: « Que cette Chambre appelle au dialogue entre les représentants du peuple tibétain, Sa Sainteté le Dalaï-Lama ou ses représentants et/ou l’Administration centrale tibétaine, et le gouvernement de la République populaire de Chine en vue de permettre au Tibet l’exercice d’une autonomie véritable dans le cadre de la constitution chinoise ». Croyant à un malencontreux malentendu, le Bloc Québécois a repris les négociations avec le gouvernement libéral afin que la motion puisse être de nouveau présentée et adoptée le 23 juin dernier, mais la décision négative lui fut réitérée, confirmant que la Chambre des communes ne pourrait endosser le message d’espoir lancé par le Comité permanent des affaires étrangères et du développement international.
« C’est dommage parce que les libéraux ont manqué une belle occasion de prouver leur bonne foi dans le dossier du Tibet. En préférant jouer des petits jeux politiques, ils ont déçu la communauté tibétaine, qui s’attendait à juste titre à l’appui du gouvernement dans leur cause. Ils prennent acte, tout comme le Bloc Québécois, de l’incapacité de Justin Trudeau de collaborer avec l’opposition à quelques heures de la fin de la session parlementaire. J’espère que les députés libéraux qui se disent interpellés par cette cause sont aujourd’hui gênés », de conclure Alexis Brunelle-Duceppe.