Projet de loi du Bloc sur le salaire du gouverneur général: Les contribuables continueront à défrayer les coûts du gouverneur général

Ottawa, le 17 juin 2021 – Simon Marcil, député de Mirabel pour le Bloc Québécois, a vivement dénoncé le rejet en Chambre de son projet de loi révisant le salaire du gouverneur général (C-271). Le projet de loi visait à fixer le salaire du représentant de la reine à 1 $ annuellement, ainsi qu’à abroger la partie II de la Loi qui octroie au gouverneur général le droit à une pension de retraite à vie.

« La proposition du Bloc Québécois avait le mérite de faire en sorte qu’à défaut de pouvoir éliminer le poste purement protocolaire du gouverneur général, on cesse au moins de gaspiller notre argent pour lui verser son salaire de plus de 270 000$ par année, et à sa pension de retraite, 170 000$ par année à vie », a dénoncé Rhéal Fortin, porte-parole du parti au sujet du Conseil privé.

Le Bloc est favorable à l’abolition du poste de gouverneur général. Toutefois, considérant l’ampleur de la procédure constitutionnelle requise, on aurait pu, à court terme, limiter la facture remise aux contribuables du pays.

« La pandémie, et le déficit que les Canadiens et les Québécois ont dû s’imposer pour essayer de s’en sortir et de maintenir l’économie, fait en sorte que les citoyens n’ont plus de tolérance face aux dépenses frivoles. Dans cet état d’esprit, les dépenses importantes du gouvernement canadien pour les activités, les dépenses personnelles et la retraite confortable du poste de gouverneur général sont tout simplement scandaleuses. Sans compter qu’au fil des ans, certaines personnes qui ont occupé ce poste ont laissé libre cours à des comportements dépensiers démontrant un total manque de respect envers les contribuables », a renchéri M. Marcil.

Le parti libéral, le parti conservateur et le NPD ont tour à tour voté contre le projet de loi C-271 mercredi après-midi à la Chambre des communes.

« Le Canada continuera ainsi, avec l’accord de tous les grands partis fédéraux, à maintenir ce symbole monarchique et de faire payer les citoyens québécois pour son coûteux maintien », a conclu Simon Marcil.

Au Bloc Québécois, on travaille sans relâche afin d’atteindre notre objectif : un nouveau pays qui soit celui de notre nation française, accueillante, plus écologique, défendant l’égalité dans la diversité, donc l’État de droit et laïque.

Un pays qui s’appellera Québec !
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