LES VICTIMES DE LA CHINE RÉCLAMENT UNE ENQUÊTE PUBLIQUE ET INDÉPENDANTE
Ottawa, le 7 juin 2023 – Le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, le porte-parole en matière d’Éthique, René Villemure, et le porte-parole en matière des Droits de la personne, Alexis Brunelle-Duceppe, ont offert la tribune du Parlement et joint leurs voix à celles de cinq groupes représentant des peuples et nations opprimés par le régime chinois qui demandent aussi une commission d’enquête publique et indépendante sur l’ingérence chinoise et étrangère au Canada et au Québec.
« L’ingérence étrangère et, en particulier, celle du régime chinois fait des victimes réelles. Il y a des gens, au Québec et partout au Canada, qui subissent de l’intimidation, qui sont victimes de menaces à leur sécurité et celle de leurs familles. Pourtant David Johnston, le rapporteur spécial du premier ministre, n’a pas même jugé bon leur parler avant de déposer son rapport. Il me semble que si les premières victimes directes de l’ingérence étrangère, les personnes ciblées par les autorités chinoises nous disent qu’il faut une enquête publique, on se met à la tâche et on enclenche une enquête publique », affirme Yves-François Blanchet
« D’un côté, le rapporteur spécial du premier ministre et le gouvernement nous disent qu’une telle enquête n’est pas nécessaire; de l’autre, des représentants de diverses communautés concernées, Ouïghours, Hongkongais, Tibétains, Taïwanais, Salomonais, des peuples directement ciblés par le régime chinois, demandent une telle enquête. Des gens souffrent, des hommes, des femmes et des enfants sont victimes de harcèlement et de violence de la part de Beijing. On ne peut pas juste se boucher les oreilles et fermer les yeux, on ne peut pas prétendre être champion des droits de la personne et cacher sous le tapis des ingérences qui menacent la sécurité de concitoyens dont la sécurité incombe au Canada, de même qu’un engagement pour celle de leurs familles restées en sol chinois ou menacées par la Chine », poursuit Alexis Brunelle-Duceppe.
« Justin Trudeau a tenté de cacher son inaction avec la création du poste de rapporteur spécial confié à David Johnston, lequel est en apparence flagrante de conflit d’intérêts, et évite la tenue d’une commission d’enquête publique malgré tous les éléments la justifiant. En vertu du rapport Johnston, il n’y aura pas d’enquête sur les postes de police chinois, pas d’enquête sur les candidats aux élections soutenus par la Chine, pas d’enquête sur l’intimidation envers les citoyens et des élus du Parlement, pas d’enquête sur l’espionnage. Ne pas faire la lumière sur ces questions, c’est permettre à Pékin de poursuivre dans l’ombre ses ingérences dans notre démocratie et la sécurité nationale du Canada et du Québec », déplore René Villemure.